Ce lexique complet réunit, en langage accessible, les définitions clés liées à la TRT, aux hormones masculines et aux indicateurs de bien‑être (densité osseuse, fonction sexuelle, composition corporelle).
Parcourez‑le pour mieux comprendre chaque terme et préparer, en toute confiance, vos prochaines démarches.
Les hormones peuvent paraître complexes : plus vous cherchez, plus les questions se multiplient. À la Clinique Dre Danny‑Elle Gingras, notre premier objectif est de vous aider à clarifier la santé hormonale masculine : testostérone, andropause, carence androgénique, TRT (thérapie de remplacement de la testostérone), mais aussi libido, énergie et métabolisme.
Hormone sexuelle masculine clé produite principalement par les testicules. Elle est essentielle à la santé globale de l’homme : libido, masse musculaire, densité osseuse, humeur, cognition, énergie, pilosité, voix grave, fertilité. Une baisse de testostérone peut affecter plusieurs sphères de la vie, souvent de manière graduelle et insidieuse.
(Déficit androgénique / Hypogonadisme)
Se produit lorsque le taux de testostérone est anormalement bas pour l’âge, souvent accompagné de symptômes physiques, mentaux et sexuels. Cette carence peut être liée à l’andropause, au stress chronique, à l’obésité, à certaines maladies ou à des causes idiopathiques. Elle est souvent sous-diagnostiquée.
Traitement médical visant à restaurer les niveaux normaux de testostérone grâce à des hormones bio-identiques (gel, injection, capsules). Indiqué en cas de déficit confirmé, la TRT améliore la qualité de vie masculine : regain d’énergie, libido retrouvée, humeur stabilisée, amélioration des performances physiques et mentales.
Équivalent masculin de la ménopause, mais plus progressif. Désigne la baisse graduelle du taux de testostérone chez l’homme à partir de 40-45 ans. Peut causer fatigue, baisse de libido, dysfonction érectile, troubles de l’humeur, prise de poids et perte de motivation. L’andropause n’est pas une fatalité : elle peut être traitée efficacement.
Condition médicale dans laquelle les testicules ne produisent pas assez de testostérone. Peut être primaire (problème au niveau des testicules) ou secondaire (problème hormonal central : hypothalamus, hypophyse). Se manifeste souvent par des symptômes similaires à ceux de l’andropause.
Incapacité à obtenir ou maintenir une érection satisfaisante pour une activité sexuelle. Peut être d’origine hormonale (baisse de testostérone), vasculaire, neurologique ou psychologique. La TRT peut améliorer la fonction érectile lorsqu’un déficit en testostérone est en cause.
Le désir sexuel chez l’homme. Étroitement lié à la testostérone. Une baisse de libido persistante peut indiquer un déséquilibre hormonal ou un stress chronique. La TRT vise notamment à restaurer une libido normale.
Signes physiologiques d’un bon équilibre hormonal et vasculaire. L’absence fréquente d’érections spontanées au réveil est souvent un indicateur d’un déficit androgénique (testostérone basse).
Testostérone synthétisée pour être structurellement identique à celle produite naturellement par le corps. Mieux tolérée, elle est utilisée en hormonothérapie moderne pour reproduire les effets physiologiques de la testostérone naturelle, sans les risques des stéroïdes synthétiques.
Ensemble des organes endocriniens qui régulent la production de testostérone. Un dérèglement de cet axe peut entraîner une carence hormonale chez l’homme (hypogonadisme secondaire).
Fatigue chronique liée à un déséquilibre des hormones sexuelles (testostérone), mais parfois aussi du cortisol ou de la DHEA. Souvent confondue avec du surmenage ou une dépression légère.
Incluent fatigue, baisse de libido, dysfonction érectile, gain de poids abdominal, perte de masse musculaire, troubles cognitifs, humeur dépressive, baisse de motivation, sommeil perturbé.
Mesure du taux global de testostérone circulant dans le sang. Reflète à la fois la testostérone liée aux protéines (SHBG, albumine) et la fraction libre. Interprétation utile, mais parfois insuffisante seule.
Partie active de la testostérone qui n’est pas liée aux protéines et peut donc agir dans les tissus. Son dosage est essentiel pour diagnostiquer un déficit androgénique malgré une testostérone totale normale.
Mode d’administration intramusculaire (souvent testostérone cypionate ou énantate). Offre une libération lente et contrôlée. Fréquence : aux 7 à 21 jours selon la formule et la réponse du patient.
Application topique quotidienne (généralement sur le torse, le ventre ou les cuisses). Permet un dosage fin et une libération stable de l’hormone. Formule très utilisée pour sa simplicité.
La TRT peut réduire la production naturelle de spermatozoïdes (spermatogenèse) car elle inhibe la stimulation testiculaire par la LH. Un bilan de fertilité est recommandé chez les hommes souhaitant procréer.
Hormone produite par les glandes surrénales. Précurseur de la testostérone et des œstrogènes. Un taux bas de DHEA peut accentuer la fatigue, la baisse de libido et les troubles de l’humeur. Souvent évaluée en bilan hormonal complet.
Hormone du stress. Un excès ou un déficit chronique peut influencer négativement la production de testostérone. Un déséquilibre du cortisol est fréquent chez les hommes surmenés ou souffrant de fatigue chronique.
Hormone qui, lorsqu’elle est trop élevée chez l’homme, peut inhiber la production de testostérone et causer une baisse de libido ou une dysfonction érectile. Testée dans les bilans hormonaux.
Stimule les testicules à produire de la testostérone. Un taux anormal peut aider à différencier un hypogonadisme primaire ou secondaire.
Protéine qui lie la testostérone dans le sang. Un taux élevé de SHBG peut “piéger” la testostérone, réduisant la testostérone libre. À surveiller dans le bilan hormonal.
Inclut le dosage de testostérone totale et libre, LH, FSH, SHBG, prolactine, DHEA, estradiol, TSH, cortisol. Recommandé pour tout homme présentant des symptômes d’andropause.
Perte progressive de densité osseuse. Peut être accélérée par un déficit en testostérone. Souvent sous-évaluée chez les hommes, mais à surveiller dès 50 ans.
Association de plusieurs conditions : obésité abdominale, hypertension, hyperglycémie, faible HDL, triglycérides élevés. Fortement lié à une baisse de testostérone chez l’homme.
Le stress chronique active le cortisol et perturbe l’axe hypothalamo-hypophysaire, ce qui peut inhiber la production de testostérone et accélérer le vieillissement hormonal.
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